

Gérald Engelvin .A painter of interiors
“There, nothing but order and beauty dwell, abundance, calm and sensuous delight…” wrote Baudelaire. And this verse immediately comes to mind when we stand in front of one of Gerald Engelvin’s paintings. True serenity radiates. We cannot go past them, we feel irresistibly summoned and willingly drawn into reverie. We are literally struck by beauty while holding on to our freedom. Somehow there is something there that is already known to us, something we recognised from deep inside us. We are being told a story but can make up our own, digging into past memories. We invite ourselves into a world where we are expected. In front of these young beautiful girls, one reading a book, another one lost in her thoughts or in her dreams, time seems suspended and our gaze becomes soothing and dreamy.
When we deal with art, we always face two dimensions. Our reality and the world we are taken into by the artist. There is no trompe l’œil with Gerald Engelvin. All is order and harmonious architecture. His space becomes our space. A wall becomes the wall of our own abode. Beyond poetry and feminine grace, lies a definite mystery. Youth does not last, nostalgia is already within reach. The peace is only disturbed by the sheer movement of a head, by the book left aside, by the ruffling of a dress. The palette is soft and delicate, the style elegant. The staging of these family scenes suggest melancholy and nostalgia, a sense of loss not unlike some still lives that show us the passing of time.
Sleek greyish rooms, long corridors, grand staircase, high ceilings, timeless parquet floors and octogonal white and black tiles, antique chaises longues, Persian rugs, the variation of faded colours, the backdrop of the family scenes, evoke the intimacy and softness of the Flemish masters. Nothing is obvious, everything is suggested, an invitation to a world of innocence, yearning and daydream.
Sandrine Boehm June 2020
Gérald Engelvin, peintre de l’intérieur
Là tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté… disait Baudelaire. Et c’est ce vers qui vient immédiatement à la bouche lorsque l’on regarde les toiles de Gérald Engelvin, d’où émane une véritable sérénité. On ne peut pas passer à côté sans s’arrêter un moment, elles suspendent notre course et nous mettent spontanément en rêverie. Nous sommes saisis par la beauté, tout en restant libres. Il y a quelque chose de familier dans l’histoire que l’on commence à se raconter. Nous sommes comme invités chez nous, un lieu nous attendait donc. Et nous pouvons rester longtemps sans rien dire devant les tableaux de Gérald Engelvin, le temps nécessaire pour que cette jeune fille allongée sur la banquette finisse son livre, le temps nécessaire pour que cette autre finisse son rêve. Un temps infini donc.
Quand on parle de peinture, on reste toujours fasciné par les deux dimensions, le fait d’y convoquer un monde. Rien n’est trompe-l’œil chez Gérald Engelvin, tout est ordonnancement. Il propose un mur qui devient notre maison, notre intérieur, notre for-intérieur. Les masses de peintures s’organisent et nous laissent intrigués à perpétuité devant l’immuable. L’équilibre tient de l’harmonie. La grâce tient à une infime touche de déséquilibre qui nous met en questionnement : le froissé d’une robe, un léger mouvement, l’expression d’un visage concentré ou en attente, l’inclination des têtes, l’origine d’une lumière rampante, l’enchaînement des pièces… Parfois la mise en situation va jusqu’à poser une énigme. Cette énigme ne se résout qu’en abdiquant devant la poésie et la grâce.
A contempler ces intérieurs habités par l’enfance, on ressent malgré tout une certaine gravité en deçà de l’harmonie. Derrière l’invitation familière qui nous est faite à habiter les tableaux, on semble lire que ce qui nous est ainsi proposé ne va peut-être pas durer. Pire, ce temps est peut-être déjà passé… La nostalgie est anticipée et incorporée à la sérénité présente. Ce moment d’éternité ne durera pas. On n’y tient que davantage et notre souffle contient tout l’attachement à la vie, on aime. Les enfants solitaires, sages, rêveurs, les enfants dans leur monde, … semblent nous rappeler que l’âge adulte est un leurre. Nous pouvons y échapper en étant présents à l’intérieur de nos êtres. C’est ainsi que les intérieurs peints par Gérald Engelvin s’impriment en nous.
Maximilien Friche
Galerie ANAGAMA
5, rue du Bailliage
78000 VERSAILLES
Quartier des Antiquaires
Parking Notre Dame
SNCF: Versailles Rive Droite
+33 (1) 39 53 68 64
Mardi et Mercredi : Sur Rendez-vous
Jeudi au Dimanche : 11h- 18h
anche
Du 19 au 22 octobre avec la galerie Russell
Battersea Evolution
Battersea Park
Queenstown Road
London SW11 4NJ (sat nav: SW8 4NW)
United Kingdom
Exposition au salon AAF Bristol 2017 avec la galerie Russell
8-10 septembre 2017
Brunel’s Old Station, Bristol BS1 6QH
La Grange
Allée Aimé Richardeau 37230 LUYNES
02 47 55 56 60 – culture@luynes.fr
Horaires d’ouverture: mercredi au vendredi: 14/18h, samedi 10/12h et 14/18h
Consulter le catalogue/présentation de l’exposition:
Quelques oeuvres de” jeunesse” de Gérald Engelvin, quelques souvenirs (traités de peintures, classeur de collége griffoné, portrait de Gérald Engelvin enfant par Bernard Gruet qui l’avait tant impressionné), séance photo avec Bertrand Ritouret (maire de Luynes), et sa toute dernière œuvre. Le reste à découvrir sur place…
Du 11 au 14 Mai 2017, The Russell Gallery présente les oeuvres de Gerald Engelvin
Hampstead Heath, London NW3 1TH
du 27 au 30 avril 2017
The Russell Gallery présente les oeuvres de Gerald Engelvin sur le prestigieux Salon d’Art Contemporain
CHELSEA ART FAIR
Chelsea Old Town Hall
Londres UK